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IZIAK est une sculptrice plasticienne normande née en 1962. Son atelier se situe à Jurques dans le Calvados.

Elle a réalisé ses études aux Beaux-Arts de Caen. N'ayant pas d'affinité avec la peinture, elle s'est tournée vers le volume et le modelage.

Le métal et le papier collé

Les sculptures sont réalisées à l'aide de structures en grillage servant de support. Le papier collé, assemblé couche après couche dans un long travail de patience donne tout leur volume aux figures humaines ou animalières. Une technique qui se caractérise par la sobriété des moyens pour atteindre à l’essence même de la signification esthétique.

Le métal sert également à la réalisation des socles, travaillés comme élément de l’œuvre.

L'art dans sa globalité et la vie quotidienne comme sources d'inspiration

"Je m'inspire de l'ensemble des arts"

Courbet, Picasso, Le Titien, ou encore Manet font partie du panthéon majeure d’Iziak. Mais ses premières émotions esthétiques, s’agissant de sculpture, viennent de la fascination qu’elle éprouvait, enfant, en regardant une « vierge à l’enfant » dans l’église de son village. Rien de vraiment religieux dans cette émotion, mais une conscience aigüe du rôle de la femme et de la maternité.

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"J'ai envie de témoigner en tant que citoyenne, c'est avec l'art que je peux le plus m'exprimer."

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Les principaux axes de travail d’Iziak sont l'humain et la nature. Elle observe la vie quotidienne et l’inscrit avec sensibilité dans ses œuvres : "C'était la vieille dame du Leclerc au chien". "Le côté dramatique de l'être humain. Mais les grands événements traumatisants comme les attentats du Bataclan, le racisme ou les naufrages des migrants la marquent profondément et douloureusement « Pour moi il y a toujours un avant et un après. Je suis révoltée et je ne peux m’empêcher d’en témoigner dans mon travail ».

Censurée parce qu’elle montre l’humanité

 

A voir les oeuvres d’Iziak, on ne s’y attendrait pas. Ce sont des cohortes de personnages très colorés et très prenants dans leurs attitudes, des visages parfois émaciés ou vieillis par les ans, d’autres exprimant les angoisses ou les problèmes éthiques de l’humaine condition. Rien là de provoquant ou qui porte atteinte aux bonnes mœurs. Mais, aussi surprenant que cela puisse paraitre, IZIAK, a parfois été censurée. Mais quelle horreur ! Quelle erreur ! Quand on y prête une plus grande attention, les personnages ont des sexes ! Comme tout le monde ! discrètement représentés le plus souvent, ces attributs évoquent la vie. Le pire a sans doute été sa sculpture qui fait écho au tableau de Courbet « L’origine du monde », et qui représente une femme donnant la vie. Choking ! Il a fallu parfois renoncer à l’exposer, même quand Iziak avait officiellement été invitée.

 

 « Le fait qu’ils aient décidé de censurer mon travail alors qu’ils m’avaient invité, pour des raisons qui ne me semblaient pas justifiées, m’a vraiment mise en colère. J’ai donc pris la décision de reprendre mes sculptures et d’annuler l’exposition »

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